Catégorie : <span>BILLET D’HUMEUR</span>

L’intelligence artificielle ne se contente plus de nous assister – elle commence à nous remplacer, neurone après neurone. Selon des données récentes, la proportion de contenus générés artificiellement dans les premiers résultats de recherche a bondi de 47% depuis janvier. Un virage silencieux mais radical dans notre écosystème informationnel.

Pendant que nous contemplons, fascinés, les prouesses de ChatGPT qui rédige nos emails ou de Midjourney qui crée nos visuels, une question dérangeante émerge : sommes-nous en train de déléguer notre plus précieux atout – notre capacité à penser – avec la même désinvolture qu’un adolescent jetant ses chaussettes sales par terre ?

Dans ce billet d’humeur, je vous invite à une réflexion sans filtre sur cette étrange époque où des IA se draguent par CV interposés, où des experts dénoncent les dangers d’une technologie avec des présentations… générées par cette même technologie, et où nous glissons doucement vers notre reconversion en « animaux de compagnie numériques ».

BILLET D'HUMEUR

Dans un monde où nos smartphones nous comprennent mieux que nos proches, où nos assistants virtuels nous écoutent sans jamais bailler d’ennui, une nouvelle forme d’évasion est née.

Quand des applications nous promettent « une petite amie qui vous comprend parfaitement, sans les complications de la vie réelle » pour 200$ par mois, n’est-il pas temps de nous interroger sur ce que nous cherchons vraiment à fuir ?

De l’infidélité numérique aux câlins virtuels, explorons ensemble cette frontière troublante où nos créations deviennent nos créatures préférées… et où nous risquons de devenir machines à force d’interagir avec elles.

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« Utilise mon prompt secret que personne ne connait et ton contenu va exploser ! » Combien de pseudo-expert en prompts vous ont vendu ce rêve à prix d’or ?

Pendant ce temps, votre feed LinkedIn se transforme en cimetière de contenus générés par IA – impeccables, formatés et désespérément… oubliables.

Petit billet d’humeur sans filtre du vendredi sur cette épidémie de textes sans âme. Spoiler : même ChatGPT s’ennuie en les écrivant !

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Ah, cette sublime complainte du « Je suis débordé, je n’ai pas le temps »… Le tube planétaire de l’année, interprété avec une telle conviction par des virtuoses de l’excuse qu’on se demande pourquoi ils n’ont pas encore reçu un Oscar de la meilleure performance dramatique dans la catégorie « Victimes imaginaires du surmenage ». Leur interprétation est si poignante, si authentique, qu’on en verserait presque une larme – si l’on n’était pas occupé à les apercevoir, deux heures plus tard, plongés dans une profonde méditation devant des vidéos de chatons.

Assez de cette comédie risible ! On vous voit, vous savez. Vous pensez sincèrement nous convaincre que votre existence est une tornade perpétuelle de rendez-vous dont dépend la survie même de l’humanité ? Que votre calendrier rivalise avec celui d’un président en pleine crise diplomatique ? Sérieusement ? Vous avez du temps, ne nous racontons pas d’histoires.

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Nous oscillons entre fascination et méfiance face à l’IA. D’un côté, les enthousiastes qui y voient une révolution inévitable. De l’autre, les sceptiques qui rappellent que « l’IA ne fabriquera pas la baguette de pain ».

Mais avons-nous posé la bonne question ? 🤔
En façonnant ces intelligences artificielles, que cherchons-nous réellement ? Un outil pour nous dépasser… ou un miroir qui nous renvoie nos propres limites ?

Quand des enfants préfèrent demander de l’aide à une IA plutôt qu’à leurs camarades, car « elle ne se moquera pas d’eux », cela nous interpelle.
Et si, paradoxalement, l’IA nous révélait ce que nous avons perdu en humanité ?

Intelligence artificielle ou intelligence augmentée : quel futur voulons-nous vraiment ?

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