Et si notre système de santé échouait… non pas par manque de moyens, mais par défaut de dialogue ?
Imaginez un médecin de garde qui cherche désespérément les antécédents d’une patiente inconsciente. Tout a été saisi quelque part : dans un cabinet, une clinique, un logiciel métier. Mais rien ne circule. Rien ne se parle.
C’est ça, le vrai visage de l’interopérabilité manquante.
Ce mot qui semble technique est en réalité un levier majeur de transformation, à la croisée du soin, de la souveraineté numérique, de l’éthique médicale, et de l’intelligence collective.
Dans cet article, j’explore pourquoi faire circuler la donnée médicale ne relève pas du luxe ou du progrès pour initiés, mais d’une nécessité vitale. Et surtout, comment nous pourrions agir autrement, à l’échelle des soignants, des patients, des institutions… et des technologies elles-mêmes.